A compter du 3 avril 2018, un mouvement de grève qu'on annonce historique est mis en place à la SNCF pour protester contre la privatisation de l'exploitation des lignes et la fin du statut de cheminot. Pour éviter de se mettre à dos les usagers, les syndicats décident de faire une grève "perlée" en alternant jours de grève et jour de travail. Malgré une forte mobilisation les premiers jours, au bout de 3 mois le gouvernement ne recule sur rien et du côté des grévistes les caisses de solidarités se font de plus en plus vides. C'est la fin d'un combat noyé dans l'amertume.